Aujourd’hui le dopage ne touche plus uniquement les sportifs de haut niveau à la quête de la performance ultime. Il se retrouve à des échelons inférieurs chez des sportifs amateurs plus ou moins jeunes. Ce triste constat lié en partie à l’impact grandissant que peut avoir une victoire dans la carrière d’un sportif. La médiatisation et le sponsoring mais aussi à la société actuelle devenue très individualiste ou chacun veut avoir son moment de gloire et cela peut importe les conséquences y contribuent.
Le recours au dopage permet de dépasser, décupler et stimuler les capacités physiologiques et psychologiques de l’organisme grâce à un apport exogène de substances présentent ou non dans le corps.
Pour lutter contre cela, l’Agence Mondiale Anti-dopage (AMA) promouboit, cooronne et supervise la lutte contre le dopage dans le sport sous toutes ses formes.
Elle distingue parmi les drogues :
1) Agent anabolisant : stéroïde anabolisant androgène (danzole, nandrolone, méthyl-1-testostérone, stanozolol, 1-testostérone…) et autres agents anabolisants (Clenbutérol, modulateurs sélectifs des récepteurs aux androgènes, tibolone, zéranol, zilpatérol)
2) Hormones peptidiques, facteurs de croissance et substance apparentée : agents stimulants de l’érythropoïèse (EPO), gonadotrophine chorionique (CG) et hormone lutéinisante (LH), insulines, corticotrophines, hormone de croissance (GH), facteur de croissance analogue à
l’insuline-1 (IGF-1), facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF), facteurs de
croissance fibroblastiques (FGF), facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF), facteur de croissance des hépatocytes (HGF), ainsi que tout autre facteur de croissance influençant, dans le muscle, le tendon ou le ligament, la synthèse/dégradation protéique, la vascularisation,
l’utilisation de l’énergie, la capacité régénératrice ou le changement du type de fibre, préparations dérivées des plaquettes (« blood spinning »)
3) Les béta-2-agonistes : ont une action anabolisante en augmentant la puissance maximale aérobie ainsi que la résistance musculaire à la fatigue sans oublier leur effet psychotrope euphorisant. Le salbutamol est l’exemple le plus connu.
4) antagonistes et modulateurs hormonaux : inhibiteurs d’aromatase, modulateurs sélectifs des récepteurs aux oestrogènes (SERM), autres substances anti-oestrogéniques, agents modificateurs de(s) la fonction(s) de la myostatine.
5) Diurétiques et autres agents masquant : probénécide, glycérol, albumine, dextran, hydroxyéthylamidon, et Mannitol, acétazolamide, amiloride, bumétanide, canrénone, chlortalidone, acide étacrynique, furosémide, indapamide, métolazone, bendrofluméthiazide, chlorothiazide, hydrochlorothiazide, triamtérène.
Après cette brève présentation théorique voici à présent les 2 principales substances les plus répandues dans le milieu sportif.
La testostérone
La testostérone est la base de la majorité des anabolisants stéroïdiens à composante androgénique. Elle représente l’hormone sexuelle masculine, appelée aussi androgène. Le corps en produit entre 4 et 10 mg par jour et elle assure trois fonctions dans l’organisme :
– elle est responsable des caractères sexuels secondaire chez l’homme (pilosité, barbe, voix grave, développement du sexe, sexualité, agressivité…)
– elle favorise la synthèse des protéines grâce à ses propriétés anabolisante. Croissance musculaire accrue, rétablissement plus rapide, graisses éliminés plus facilement.
– elle règle la quantité de testostérone dans le sang, un apport exogène (extérieur) de testostérone ralenti la production du corps en testostérone.
Les stéroïdes anabolisants
Les stéroïdes anabolisants sont définis comme des dérivés synthétiques de la testostérone. Ils permettent de :
– Une augmentation de la masse musculaire lorsqu’ils sont associé à un entrainement en musculation.
– Développe une action anti-catabolisante renforcé.
– Augmenter la synthèse de créatine phosphate qui est capitale dans la reconstitution de l’ATP (molécule permettant la contraction musculaire).
– Améliorer la congestion (volume de sang dans le muscle)
Les effets indésirables associés à l’utilisation de la testostérone:
– Acné, gynécomastie (développement excessif des glandes mammaires chez l’ homme), rétention hydrosodée, hypercalcémie (l’augmentation anormale du taux de calcium dans le sang), allergie, baisse de la spermatogénèse, virilisation chez la femme, œdèmes,
Les effets indésirables associés à l’utilisation des stéroïdes anabolisants :
– Effets réversibles : acné, augmentation de la libido, agressivité, syndrome de sevrage.
– Effets irréversibles : masculinisation avec hirsutisme (virilisation des femmes), chute des cheveux, modification du timbre de la voie, hypertrophie cardiaque concentrique.
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